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Creepypastas N°48 - La rage et Don't Hug me I'm Scared

Discussion dans 'Discussions Générales' démarrée par Siso, 1 Octobre 2016.

  1. Siso

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    Ahlalal, quel magnifique rivière qui s'échappe du ciel... (c'est de la pluie)
    Ayant une fièvre dépassant les 40 degrés j'ai tout de même hésité à faire cet épisode, j'aurais dû écouter l'autre qui m'a dit de renoncer et que mon heure était venu pour moi de ne plus être ce que je suis.
    Un homme assoiffé de sang ? Ou un homme qui écrit une émission pour divertir les joueurs ? Je suis les deux !
    Non ! Ce n'est pas encore fini ! J'ai attrapé ma chaise, mon pc, un gros paquet de sucre à Cody et je me suis dis :

    Mais la charge de travail intensive qui s’annonçait cette année m'a fait réfléchir pendant un bon moment, j'ai donc dû choisir entre continuer mes Creepypastas comme un fou et travailler à fond mes études de futur électricien.
    Désormais, les épisodes "Creepypastas" seront espacés de deux ou trois semaines, car il faut bien que je travail mwa !
    Mais ne vous en faites pas, je serais toujours aussi présent ! Bref salut les gens, c'est Siso et aujourd'hui vous lisez l'épisode 48 de "Creepypastas" !

    Bienvenue dans Creepypastas !
    L'émission de peur et de crie !


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    La rage
    Halloween a longtemps été ma fête préférée. Pourtant, chaque année à l’approche du 31 Octobre, je m’enferme chez moi et ne sors que le lendemain quand le soleil est déjà haut dans le ciel.

    L’histoire que je veux raconter s’est déroulée en 1992 dans une ville du Sud de la France. J’avais 13 ans et je menais une vie des plus banales, sans rien de notable sinon mon adoration pour cette fête d’Halloween. Mes préparatifs pour l’événement se faisaient toujours au moins 15 jours à l’avance. Une année j’étais un vampire, la suivante je devenais un fantôme et celle d’après je me maquillais en zombie… J’avais pour idée qu’un déguisement d’Halloween devait être effrayant au possible et les filles déguisées en fée clochette ou les garçons portant un ensemble de gendarme avaient le don de m’énerver au plus haut point.

    Cette année-là, j’avais reçu un coup de téléphone de la part de Samuel, un ami à moi, qui voulait me parler d’un endroit qu’il avait repéré derrière le petit bois qui séparait le village de la grande route nationale. Il m’avait dit qu’on pourrait y camper après la récolte de bonbons pour y passer la nuit. Je lui ai répondu que ça me paraissait être une bonne idée et qu’il fallait que je demande la permission à ma mère. Il a dit qu’il allait téléphoner aux autres garçons de la bande pour leur dire de faire pareil puis il a raccroché.
    Ma mère n’a même pas hésité quand je lui ai annoncé que j’allais camper avec mes amis. C’était une époque et un village assez calme où la rubrique des faits divers du journal local n’était agrémentée que de petites histoires, comme celle d’un chat écrasé ou encore celle d’un arbre tombé sur la serre du vieux Roger.

    C’est au retour de mon dernier jour d’école que j’ai été acheter mon déguisement. Ma mère m’a accompagné au centre commercial dans un magasin consacré aux fêtes et aux événements. Je trouvais amusant de voir que le rayon Halloween était adjacent à celui des événements religieux. Le déguisement de moine fou contrastait avec les habits immaculés de communiant.
    Un masque a attiré mon regard et m’a fait comprendre dès le premier coup d’œil que cette année, je me déguiserai en clown. Il souriait d’une manière malsaine avec des lèvres gercées qui avaient l’air gorgées de sang. Je m’en suis emparé et l’ai montré à ma mère qui a fait une grimace de dégoût en voyant la chose que je lui tendais. Pendant qu’elle me disait à quel point elle trouvait le masque répugnant, je cherchais le reste du costume parmi tous les déguisements alignés sur le rayon. J’ai fini par trouver une chemise décorée de lambeaux de tissus multicolores et tachée d’hémoglobine. J’ai pensé que je pourrais emprunter les souliers de mon père pour imiter les chaussures démesurées que portent habituellement les clowns.

    Une quinzaine de jours plus tard, le 31 était enfin arrivé. Je suis sorti de chez moi à vingt heures et j’ai rejoint mes amis devant la supérette du quartier. Nous n’étions que quatre alors qu’au moins 10 garçons avaient été conviés. On a décidé de commencer notre tournée à l’arrivée d’un cinquième garçon.
    Baptiste, qui était déguisé en sorcier, a frappé à la première porte de la rue. En remarquant le temps qui s’était écoulé avant de voir ouvrir une jeune femme avec un sceau rempli de sucettes, on a décidé de se séparer pour aller plus vite. En une heure, on avait rempli nos sacs de friandises et avait sonné à toutes les portes de la rue. Toute sauf une. Nous n’avions pas osé franchir la grande grille de la dernière maison sur la droite. Elle était semi-mitoyenne et sa façade gauche donnait sur un champ. Elle avait l’air en piteux état et pourtant, émanait d’elle une certaine aura en concordance avec la période d’Halloween. On s’est rassemblés devant en comparant nos sacs respectifs, puis on a décidé d’aller sonner tous ensemble à la porte de cette étrange maison.

    La porte a fini par s’ouvrir et, à notre plus grand étonnement, c’est un homme d’âge moyen qui en a émergé. Il avait des petites lunettes et un crane garni de cheveux gris comme un PDG ou un scientifique. Il nous a salués avec un sourire chaleureux et a commencé à étudier nos masques du regard. Il nous a finalement tendu un saladier rempli de friandises qu’on ne pouvait pas identifier. C’était des petits cubes avec un emballage en papier blanc. On en a pris une poignée chacun, on l’a salué et on est repartis en prenant soin de fermer le portail derrière nous.

    Il devait être 21h30 quand Samuel nous a annoncé qu’il allait nous mener à l’endroit qu’il avait repéré pour qu’on y monte nos tentes. On a pris la rue dans l’autre sens et on l’a suivie jusqu’à atteindre le bois qui marquait la fin de la zone habitée du village. Le reste n’était que champs et prairies.

    On s’est enfoncés dans le bois, éclairés par nos lampes torches et en suivant Samuel qui marchait d’un pas assuré. Il s’est finalement arrêté devant un énorme rocher sous lequel on pouvait facilement se tenir debout sans en toucher la paroi. Pendant qu’on montait les tentes, je regardais autour de nous mais la profondeur des environs ne me permettait pas de voir quoi que ce soit d’autre que des arbres. On a essayé d’allumer un feu mais personne ne savait comment s’y prendre. On était éclairés que par la lumière de la lune et celle de nos lampes. Assis en cercle, on se racontait des histoires de fantômes à tour de rôle en mangeant ce qu'on avait récolté. Un des garçons a enfin posé la question dont tout le monde voulait connaître la réponse. Quel genre de friandises étaient ces cubes qu'on avait reçus à la dernière maison ? On en a tous ouvert un, mais ce qu’on a vu ne nous a pas donné envie de le mettre dans notre bouche. Ils avaient une horrible couleur mauve translucide et paraissaient être verts en leur centre. On a désigné au pierre-feuille-ciseaux celui qui serait le cobaye. C’est tombé sur Samuel qui a râlé avant de mettre le bonbon dans sa bouche. Il l’a sucé 5 secondes et nous a dit que ça n’avait pas vraiment de goût, puis, il a croqué dedans et a exorbité les yeux avant de recracher ce qu’il avait dans la bouche. Il a dit que c’était absolument infect et tout le monde a ri. On s’est débarrassés des bonbons en les lançant derrière le rocher.

    La lune était maintenant cachée derrière les arbres et il faisait très sombre. On a décidé de rejoindre nos tentes. Je partageais la mienne avec Samuel qui portait toujours son masque de citrouille démoniaque. On n’a pas beaucoup parlé avant d’éteindre nos lampes. Je lui ai simplement demandé pourquoi il avait voulu venir ici. Il m’a répondu qu’il ne savait pas vraiment, qu’il aimait bien l’endroit. J’ai acquiescé silencieusement et je me suis retourné dans mon sac de couchage. Je me suis rapidement endormi.

    J’ai été réveillé par des bruits provenant de l’extérieur de la tente. Je me suis relevé pour mieux entendre ; ça ressemblait à des craquements et des déglutitions. J’ai tourné la tête et j’ai remarqué que Samuel n’était pas dans la tente, sa couchette était vide. À genoux, toujours dans mon sac de couchage, j’ai commencé à ouvrir la tirette de la tente et j’ai vu Samuel, au pied d’un arbre qui me fixait derrière son masque. La citrouille esquissait un affreux sourire qui me donnait la chair de poule. Je suis sorti de la tente et me suis approché de lui en chuchotant son nom. Mes yeux ont commencé à s’habituer à l’obscurité et j’ai remarqué que Samuel n’était pas tourné vers moi mais qu’il avait retourné son masque à l’arrière de sa tête. Il avait l’air penché sur quelque chose et portait toute son attention dessus. Je l’ai appelé, cette fois un peu plus fort. Il s’est retourné et j’ai compris ce qu’il se passait.

    Il tenait dans sa main un lapin ou un lièvre complètement éventré. Son visage était presque intégralement rouge, coloré du sang du pauvre animal. Il m’a regardé dans les yeux et m’a adressé un petit sourire avant de porter le lièvre à sa bouche et de replonger ses dents dedans en aspirant ce qu’il pouvait avec d’horribles bruits.

    Je me suis reculé précipitamment. Je ne comprenais pas son comportement. J’ai contourné le campement et me suis caché derrière des hautes herbes tout en observant Samuel qui ne faisait plus attention à moi.
    Au bout d’un moment, il a jeté négligemment ce qui restait du lapin et a commencé à s’intéresser aux tentes où dormaient mes amis. Il s’est mis à avancer vers l’une d’entre elles, en marchant bizarrement, presque accroupi. Il a ouvert le voile de la tente et est rentré dedans. 10 secondes se sont écoulées avant que des hurlements ne me parviennent. Je voyais la tente faire de grands mouvements aux rythmes des cris de mes compagnons.

    J’ai pris peur et me suis retourné sans même essayé de les aider. J’ai couru devant moi sans m’arrêter. J’ai trébuché plusieurs fois et je ne trouvais pas mon chemin. Je continuais d’entendre des cris au loin. J’ai alors décidé de garder une direction et d’avancer droit devant moi. La lune projetait les ombres des branchages sur mon passage. Chaque bruit m’effrayait et m’encourageait à avancer encore plus vite.

    J’ai finalement aperçu une lumière qui semblait artificielle. C’était celle des lampadaires de la rue d’où j’étais venu. J’y ai débouché, essoufflé, puis j’ai encore couru jusqu’à ma maison et je suis rentré. Je commençais à me sentir plus rassuré mais j’ai directement réveillé mes parents pour les prévenir de ce qui était arrivé. Il fallait qu’ils appellent la police.
    Mes vêtements étaient déchirés à causes des nombreuses chutes que j’avais faites. Ça a contribué à donner de la véracité à mes propos et mon père m’a demandé de situer l’endroit du campement tandis qu’il parlait à un agent. La police était sur les lieux dans la demi-heure qui a suivi.

    Je n’ai jamais revu mes amis mais j’ai pu apprendre certaines choses de mes parents, et d’autres grâce aux rumeurs. Les garçons et les tentes avaient été retrouvés en lambeaux. Plusieurs d’entre eux étaient encore en vie quand on les a amenés en urgence à l’hôpital mais tous ont succombé suite à leurs blessures. Samuel avait les deux jambes broyées et gisait en bas du rocher. La police a pensé qu’il avait fait une chute depuis le haut de ce rocher.
    Les bonbons mauves ont aussi été retrouvés et, après étude, les experts ont révélé que des cellules souches d’une pathologie inconnue étaient présentes dans le liquide vert. Ces souches avaient un comportement et une structure assez semblables à ceux du virus de la rage. Cette même pathologie a été trouvée dans le sang de Samuel suite à son autopsie.

    J’ai été interrogé plusieurs fois au sujet de ces bonbons. J’ai parlé de la vieille maison et de l’homme qui l’habitait. La police a longuement investigué les lieux mais aucun laboratoire ni aucune trace du mystérieux homme n’ont été trouvés.

    Comme je l’ai dit plus haut, Halloween a longtemps été ma fête préférée. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. J’abhorre les citrouilles et je les redoute encore plus quand elles sourient. L’idée que l’homme qui nous a donné ces bonbons puisse encore roder quelque-part me terrorise. Je ne supporte plus la fête et je n’ouvre jamais ma porte au soir du 31 Octobre. J’observe les enfants déguisés par ma fenêtre et je repense à cette nuit-là.

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    Don't Hug me I'm Scared
    Vidéo trouvée par hasard sur le net.
    Je ne ferais aucun commentaire là-dessus.


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    Oh non, c'est déjà fini ?

    Vous inquiétez pas les petits filous, les Creepypastas reviendront très bientôt ! ^^
    Pendant l'absence des Creepypastas, je compte sur vous pour me donner un maximum d'idées afin que l'émission puisse évoluer tel un papillon (oui je viens de l'inventer, problem ?)
    Sur ce, bonne soirée à vous et un très bon jeu sur le serveur OneCraft !

    Mais... N'oubliez pas de fermer la porte du placard, ils pourraient venir...
     
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  2. Azargh

    Azargh Membre

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    Très bonne creepypasta, une de mes préfère :D:D
    Et bonne continuation pour tes études ;)

    :cool:
     
    #2 Azargh, 1 Octobre 2016
    Dernière édition: 3 Octobre 2016
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  3. Siso

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    Merci beaucoup à toi Azargh ! ^^
    Et merci pour tout les "j'aime" x)
     
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  4. arsenechaos69

    arsenechaos69 Membre

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    j'ai une idée ! parle de PURPLE GUY de fnaf
    combien de fois je t'ai demandé de raconter son histoire ? BEAUCOUP DE FOIS !!!! XD
    la vidée commencait bien.... mais la fin est juste LOUCHE !!!!!!
    et bonne chance pour tes études ! ^^
     
    #4 arsenechaos69, 2 Octobre 2016
    Dernière édition: 2 Octobre 2016
  5. Siso

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    Merci Arsen !
    Et t'en fais pas, tu auras ton Purple Guy ! x)
     
  6. arsenechaos69

    arsenechaos69 Membre

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    oui !! purple guy !!!!! XD
     
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