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Creepypastas N°63 - Marie

Discussion dans 'Discussions Générales' démarrée par Siso, 17 Mars 2018.

  1. Siso

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    Bonsoir à tous et à toutes, comment allez-vous par cette belle journée de pluie ?
    Il y a quelques jours voyez-vous j'hésitais à reprendre l'émission Creepypastas que les gens adoraient, puis c'est alors que j’eus la brillante idée de vous demander hier soir sur Discord si je devais reprendre l'émission, et autant vous dire que les réponses ne se sont pas fait attendre :

    https://imgur.com/a/6FJEG

    Ayant été très honoré de ces réponses je me suis empressé de vous chercher une Creepypasta du tonnerre !
    Et quoi de mieux pour reprendre l'émission de vous raconter une histoire de fantômes ? Bah ui, tout le monde aime les fantômes nan ?

    Bienvenue dans Creepypastas
    L'émission de peur et de crie

    ____________________________________________________________________________________________________
    Marie
    Aéroport de Cointrin Genève, 11 mai 2014.

    J’avais pour intention de continuer à écrire ma saga de romans, éloigné de tout ce que je connais, de toute personne parlant ma langue afin de ne pas me laisser aller à des conversations incessantes, et de toute autre source de distraction. Mais le fait est que je ressens à présent le besoin d’écrire sur un tout autre sujet, sur des faits réels qui me sont personnellement arrivés dans cet hôtel, à l’ouest de Prague.

    05/05/2014

    Lors de mon arrivée en République Tchèque, le temps était ensoleillé. C’était une de ces belles journées de mai. Ma réservation dans un petit hôtel éloigné du centre m’attendait. J’avais choisi cet établissement pour sa simplicité et ses prix bon marché, sans compter son allure pittoresque. C’était un de ces anciens hôtels dont uniquement le rez-de-chaussée avait été refait complètement à neuf et dont les chambres en bois vieilli vous font vous sentir comme transporté dans une autre époque. C'était ce havre de paix que j'avais choisi pour commencer à rédiger ma saga de romans fantastiques. Je me sentirais peut-être un peu plus inspiré une fois coupé de tout. Je n’avais emporté que des vêtements et un bloc-note, ainsi que le nécessaire d’hygiène. Pas de téléphone, pas de laptop. Juste moi et la page blanche.

    J'ai dû enjamber des marches en bois pour monter dans ma chambre. Elle se situait au sommet du bâtiment, dans la mansarde. Pour y accéder, il fallait franchir un couloir décoré par plusieurs peintures représentant des portraits de famille pour la plupart, mais également des scènes de chasse et des paysages. Cet étroit passage était bondé d’images en tout genre, n’ayant aucun rapport les unes avec les autres, des images semblant dater d’il y a longtemps pour certaines.

    Le grenier était divisé en quatre pièces : deux chambres, une salle de bain et des toilettes. Une des chambres m’était attribuée, l’autre ne contenait personne d’après la réceptionniste. Le couloir était froid, comme si aucune isolation n’avait été posée. Pas étonnant d’un côté : ce bâtiment était d’une autre époque, construit avant le début du troisième millénaire. J'ai examiné les pièces communes avant d’entrer dans la mansarde. Le lit, situé sur la gauche de l’entrée, se parait d’un simple duvet et d’un oreiller cyan. Une commode gisait à l’opposé de la pièce, au pied d’un tableau représentant une scène de chasse : trois chiens couraient après un lièvre dans un décor forestier. La seule fenêtre disponible était un vasistas encastré dans la pente du toit qui éclairait le pied du plumard. J’ai installé mes vêtements dans la commode et ai sorti le bloc-note que j'ai également posé sur le meuble avec ma plume et quelques stylos.

    J’ai vagabondé dans le quartier jusqu’à l’heure du dîner. J’ai ensuite pu me régaler de ce que les Tchèques appellent un Svíčková, une sorte de rôti à la sauce et à la confiture. Cette escapade de la culture Suisse me plaisait bien, et je me suis dit que ce séjour ne pouvait être que bénéfique pour quelqu’un comme moi.

    Plus tard dans la soirée, j’ai décidé d’aller me coucher. Installé sous le drap, le sommeil me gagnait peu à peu. Cependant, Quelque chose me dérangeait. Pas la lumière : elle était éteinte et la lune retranchée derrière les nuages. Ce n’était pas non plus la température : j’avais augmenté le niveau du chauffage en arrivant. Le lit était étrangement confortable pourtant et ne me faisait pas mal au dos ; je l’ai même trouvé plus qu’excellent vu l’état du reste de la pièce. Non, ce qui m’empêchait de fermer l’œil ressemblait à une vibration dont le ton changeait constamment, comme un bourdonnement qui montait et descendait en permanence.

    06/05/2014

    J’ai questionné la gérante, qui m’a affirmé que je n’avais aucun(e) voisin(e) direct(e) qui aurait pu regarder la télévision tard le soir. Tous les autres clients avaient des chambres dans les étages inférieurs. Pour moi, c’était différent car j’avais demandé à ce qu’on m’octroie le strict minimum, à savoir une chambre avec lit ainsi que des toilettes et une salle de bain commune avec d’autres pensionnaires. Aussi, on m’a placé dans le grenier de l’hôtel, là où seuls les rats dorment normalement.

    Je lui ai parlé des bruits, elle a secoué la tête en affirmant que c’était impossible et que personne ne pouvait squatter une chambre condamnée depuis longtemps. Lorsque je lui ai demandé la raison de cette condamnation, elle m’a répondu que la pièce n’était pas isolée thermiquement et qu’il était donc impossible d’y loger quelqu’un. De son anglais archaïque, elle a déclaré :

    « Personne n’a jamais vécu dans cette pièce, la clé a disparu avant que l’on achète le bâtiment et nous n’avons pas les moyens de la restaurer. »

    J'ai été surpris par le manque d’intérêt de Madame Ana, la gérante, pour cette pièce qui pouvait représenter, une fois restaurée, un client supplémentaire, voire deux pour une chambre double. Peut-être que cet endroit n’avait pas tant de succès auprès des touristes que ça.

    Cette vibration a persisté toute la nuit, du moins jusqu’à ce que je m’endorme. J’ai trouvé une pharmacie qui m’a prescrit un « relaxant » qui allait m’aider à dormir mieux et plus facilement et je ne me suis pas fait prier pour en prendre dès que j’ai entendu ce son venir de l’autre chambre. Je ne voulais pas souffrir du manque de sommeil comme le reste de l’année. J’étais venu ici pour me reposer et oublier mes tracas quotidiens. Je n’ai pas encore écrit une ligne de mon livre.

    07/05/2014

    J’ai ouvert mon carnet ce matin, pensant avoir trouvé l’inspiration. Pourtant, après quelques lignes, je me suis arrêté pour me rendre compte que ce que j’écrivais ne me plaisait vraiment pas. J’ai arraché les pages et les ai jetées. Le carnet est resté ouvert sur la commode, ma plume dessus, vide.

    Je me suis baladé sur le Karlův most aujourd’hui. C’était vraiment beau de voir les différents artistes sur ce pont mythique chanter, peindre, jongler. Ils étaient comme moi : ils vivaient de leur passion. J’ai souri cet après-midi.

    J’aurais pu passer toute la soirée là-bas, si mon corps pouvait le supporter. Malheureusement pour moi, je sentais la fatigue sur mes épaules. Aussi, après avoir mangé quelque chose, je suis retourné dans ma chambre. J'ai regardé une dernière fois mon cahier avant de me coucher. Cette page blanche m'angoissait. J'ai plongé ma "suite de luxe" dans le noir et me suis couché.

    Un toc timide s'est fait entendre de l’autre côté du mur. Je n’ai pas réagi, pensant qu’il s’agissait d’un grincement dû à un client qui empruntait le vieil escalier de l’hôtel. Puis deux battements se sont suivis à travers le mur. j'ai doucement ouvert les yeux et je suis resté silencieux. En me concentrant un peu plus, j'ai finalement pu distinguer le bruit. Un violon, j’entendais le son de quelqu’un qui jouait du violon. Je me suis levé et suis sorti dans le couloir pour tenter d’entendre. Aucune musique ne m'est parvenue, l’hôtel était complètement silencieux. Mais ce qui m'a semblé être un craquement ou un timide « toc » sur la paroi de ma chambre a attiré mon attention. Certes, il a été bref et très bas, mais assez démarqué du silence pour que j’aille me coller au mur. À vrai dire, je commençais plus à être effrayé que curieux mais je persistais, les mains et l’oreille plaquées contre le papier peint. Le violon avait stoppé, mais il a repris quelques secondes après. J'ai reculé et ai saisi la boîte de cachets dans le tiroir de ma table de chevet. J’en ai gobé un, puis je me suis couché une dizaine de minutes plus tard, assommé.

    08/05/2014

    Le jour suivant, je suis rentré complètement saoul. Ça m’a fait du bien, dans un sens. J’avais réussi à oublier les bruits que j’entendais régulièrement. L’air de Prague ne me convenait pas finalement, je croyais commencer à développer une sorte de folie ou de paranoïa à force de me dire qu’il ne pouvait y avoir personne dans la chambre mitoyenne à la mienne.

    Je m’étais fait comprendre du barman de l’hôtel qui m’a servi des doses invraisemblables d’alcools en tout genre. Il me semble même avoir vu un reptile ou un oiseau dans l’une des bouteilles présentées au-dessus du comptoir. Je n’ai pas bu de celle-là.

    Je me souviens avoir titubé et être tombé en arrière dans l’escalier. Ma tête a brisé le plâtre du mur au pied des marches. Sur le coup, je n’ai même pas fait attention aux dégâts, je me suis relevé péniblement et, encore sonné, suis remonté à l’étage, sans me soucier des plaintes venant des autres chambres qui avaient entendu le vacarme de ma chute. J'ai noté, au passage, que personne n’est cependant sorti pour voir ce qu'il se passait. Ils se contentaient de hurler à travers les cloisons.

    Arrivé dans le couloir menant à ma chambre, l’air ambiant m’a paru extrêmement glacial. L’éthanol devait pourtant affecter mes sens et réduire la sensation de froid. Mais je le sentais, au plus profond de moi-même, comme si je gelais de l’intérieur. J’ai tangué jusqu’à ma porte et me suis arrêté devant, mais j'ai regardé celle de mon « voisin imaginaire ». Rien. Pas de bruit, pas même un grincement. Le silence m’entourait, puis les lumières se sont éteintes, comme elles le font toujours après quelques minutes. L’interrupteur se situait au bout du couloir, aussi je n’ai pas songé à rallumer vu mon état. Je me suis dirigé vers la porte adjacente, celle qui était condamnée, et ai frappé avec le poing. Rien. Encore. Pas de réponse. J'ai frappé de plus belle. Pas une plainte venant de l’intérieur. J’ai songé à la défoncer sur le coup de l’alcool pour mettre fin à mes questionnements et être certain que personne n’y vivait, mais me suis résigné à retourner dans ma chambre, trop affaibli par la boisson et les nuits difficiles.

    Mes clés sont passées de ma poche au sol, et vu mon taux d’alcoolémie, il m'a fallu quelques minutes pour réussir à me courber correctement et les trouver dans l’ombre, je me tenais du bout des doigts sur le mur. Lorsque je les ai enfin saisies, une main froide m'a touché la hanche. Ma tête a heurté la poignée alors que je me redressais, surpris. J’ai basculé en arrière et ai atterri sur mes fesses, me tenant la tête des deux mains, puis me tortillant sur le parquet.

    Je suis resté allongé une bonne demie heure, avant de me relever craintivement. J'ai fixé le couloir, en tâtant la serrure de l’index pour trouver le logement de la clé. Ses dents ont frotté à l’intérieur, je l'ai tournée le plus vite possible et ai bloqué le tout une fois retranché à l’intérieur.

    J’ai tendu l’oreille. Rien, à part un son presque inaudible de violon que l’on accorde avant de jouer. Mes poils se sont hérissés mais la fatigue m'a fait baisser les paupières malgré tout. Et, alors que Morphée allait m’emporter, quelqu’un ou quelque chose a été lancé contre le mur commun à ma chambre. J’ai pu sentir l’impact d'un corps ou d’un objet imposant sur le crépi. La totalité de la pièce a tremblé d’effroi et je me suis redressé sur mon lit, parfaitement lucide cette fois. À nouveau ce son de violon, j’avais compris le message. J’allais l’écouter jouer, puisque c’était ce qu’elle voulait ; car oui, j’avais la sensation que c’était une femme et non un homme qui me hantait. Assis sur le bord de mon lit, j’ai attendu les premières notes, celles qu’elle jouait chaque jour, celles qui me figeaient de peur à chaque fois qu’elles tintaient, et je me suis retenu pour ne pas hurler ou courir en dévalant les escaliers.

    09/09/2014

    Je me suis réveillé avec une douleur insupportable dans le crâne. Apparemment, j’avais encore bu dans la chambre avant de dormir, il y avait plusieurs cadavres de bières sur le sol ; ou alors j’avais simplement mis un coup de pied dedans, je n’en ai pas de souvenir. Je suis tombé du lit à mon réveil, et ma tête n'a fait que de s’endolorir encore plus.

    J’ai amoncelé les bouteilles à côté de la commode afin de ne pas rentrer dedans trop souvent quand je me déplaçais. La plupart tombaient à nouveau lorsque je les ramassais. Avec un linge de bain, j’ai pompé le reste de liquide collant qui avait dégluti des boutanches et l’ai plaqué contre le radiateur.

    Lorsque je me suis tourné vers la commode, mon cœur a failli s'arrêter. Deux phrases rédigées en anglais dont les caractères se paraient de courbes et de traits fins et élégants ornaient à présent la première page de mon carnet :

    You listened to me playing. Do you like me? ______

    La ligne qui suivait le texte devait certainement servir d’espace pour ma réponse. Mon stylo pointait en direction de celle-ci sur la table. Je n’ai pas voulu répondre. J’ai détourné le regard et me suis écroulé sur mon lit, la face en avant. La douleur était encore vive et mon esprit était fatigué. Fatigué de ces phénomènes sans explication, fatigué d’être hanté par je ne sais quelle morte, fatigué d’avoir sans cesse peur. Agrippé à la table de chevet, j’ai ouvert le tiroir et ai attrapé ma boîte de cachets. « Trois aujourd’hui : un pour la douleur, et deux pour oublier... Ou plutôt, en espérant oublier... ». Je me suis rendormi sur le coup, comme pour échapper à tout ce qui m’arrivait, shooté... Et encore à moitié saoul...

    Deux heures plus tard, je me suis à nouveau éveillé. Il faisait froid dans la chambre, et pour cause, la fenêtre était grande ouverte alors que je l’avais fermée la nuit précédente. Cambré sur le matelas, les fesses en l’air et la tête rentrée entre les épaules, je me suis quelque peu étiré avant de remarquer que quelque chose dépassait de sous mon oreiller. C’était la note que j’avais vue un peu plus tôt, on l’avait déchirée du bloc au niveau des picots. Deux nouvelles lignes avaient été inscrites :

    Are you scared? Do you want to see me? ______







    PS : Je vous prie de m'excuser pour le double post mais je n'avais pas d'autres choix pour vous présentez cette histoire horrifique, encore une fois je suis navré pour le double post.

    J’en avais assez. À bout de nerfs, j’ai bondi du plumard, ai attrapé ma plume et ai gravé sur le papier en majuscules le mot « YES », si fort que la feuille s'est froissée sous la pression du bec. Après une dizaine de secondes, j'ai sursauté comme jamais. Le tableau placé en face de mon lit est tombé derrière la commode. Je suis resté droit comme un I lorsque le vacarme de la peinture a résonné dans ma chambre, accompagné du son d’un clou rebondissant sur le parquet.

    Lentement, je me suis retourné. La toile était encastrée entre le mur et le meuble, un rectangle jauni marquait son emplacement sur le papier peint. J’ai attendu de retrouver un rythme cardiaque plus calme avant de faire prudemment un pas vers le tableau. Le sol a grincé. J'ai continué à avancer lentement, retenant mon souffle alors que la toile se situait de plus en plus près. Finalement, je me suis retrouvé sur la droite de la commode. J'ai fait glisser le tableau pour le débloquer et l'ai pris à deux mains. Cette scène de chasse avait l’air tout à fait normale, aucune femme et aucun homme représentés, uniquement des chiens poursuivant un lièvre.

    J'ai lancé le tableau sur le lit et me suis pris la tête entre les mains, les yeux clos. Ma tête n’en pouvait plus. Que se passait-il avec moi dans ce maudit hôtel ? J’ai tourné et tourné dans la pièce, expirant grassement, sentant mon cœur accélérer et ralentir. Et c'est lorsque j’ai ouvert les yeux que j’ai pu apercevoir, là, dans le coin intérieur du tableau, coincée entre la toile et le cadre, prise en tenaille par le tissu et le bois, une image en noir et blanc. Une photographie. Cachée derrière cette peinture grotesque. J’ai relâché la pression que j’exerçais sur mon crâne et ai tendu la main vers le cliché. Il a doucement glissé, frottant sur le tissu rêche de la peinture. L’air s'est refroidi davantage. La photo montrait une femme sobre et élégante, un violon dans la main gauche, l’archet dans la droite. Elle était en position pour jouer. Sa taille était très fine, certainement à cause du corset de la robe à froufrous qu’elle portait. Ses cheveux étaient relevés et pris dans un ruban. Elle semblait livide. Ma peur a laissé place à de la tristesse en la voyant. Elle avait l’air si innocente... Et elle me fixait de ses yeux sans expression alors que je l’observais sans mot dire. Je me suis résigné à croire qu’elle ne me voulait aucun mal finalement. Mes mains tremblaient.

    « C’est... C’est vous sur la photo, n’est-ce pas ? », ai-je demandé avec un rire nerveux.

    Pas de réponse.

    « C’est vous qui me torturez comme ça depuis le début. »

    Toujours rien, mais le froid avait pris complètement possession de la pièce. De la buée se formait lorsque je bégayais. Pourtant, la température extérieure devait approcher les 15°C. Je l’ai à nouveau regardée. Si vide d’émotions, mais ses yeux semblaient mélancoliques.

    « Vous jouiez du violon ? Avant... ? »

    La porte s’est ouverte. C’était la gérante. Elle s’est avancée vers moi, et en voyant le bazar qui jonchait le parquet et le tableau décroché, elle a déclaré d’une voix stricte :

    « Les clients se sont plaints à plusieurs reprises de votre comportement d’ivrogne et du vacarme nocturne que vous avez causé. Je comptais uniquement vous avertir, mais vu le bazar dans cette chambre, je préfère vous demander de partir. Vous avez jusqu’à demain matin pour faire vos bagages et remettre les meubles en état. Et fermez cette maudite fenêtre, on se croirait en plein hiver. »

    Madame Ana allait s’en aller, lorsque je l'ai retenue par le bras.

    « Attendez, j’ai trouvé ça, cette... Je... Savez-vous qui c’est ? »

    « Aucune idée, a-t-elle répondu après avoir regardé la photo, cette femme ne me dit rien. Normalement les gérants placent une photo de famille dans ce couloir, mais vous pouvez vérifier, elle n’y est pas. »

    --x--

    Le jour de mon départ, je ne savais plus quoi penser. Rien n’était arrivé, pas même un léger coup tapé sur la cloison. La température était remontée, pareil dans tout le reste du bâtiment.

    J’ai refermé à clé la chambre et me suis arrêté à côté de la porte de Marie ; je l’avais baptisée ainsi, puisque je ne connaissais pas son vrai nom. Je suis resté la mine basse devant, puis ai approché mon oreille du bois de la porte.

    J'ai pu entendre un sanglot étouffé, de l’autre côté...
     
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  2. Cattiaux

    Cattiaux Membre

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    Waouhhh je suis toujours aussi fan de tes histoires ;)
    Le seul problème c'est que c'est stressant avant de s'endormir ça fais flipper xD
    En tout cas c'est toujours une excellente histoire un grand bravo à toi :)
     
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  3. Siso

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    C'est toujours un plaisir de voir que ça vous plaît encore, merci ! ^^
     
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  4. alexmmj

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  5. PX_Sad0w

    PX_Sad0w Membre

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    époustouflant ! ;)
     
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  6. wakim

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    pourquoi j'ai lu ça à 1h du mat' ? :'(
     
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  7. Cattiaux

    Cattiaux Membre

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    J'ai lu ça le soir aussi xD
     
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